Eléments clés du projet
Date de début du projet : 2010 Mode de financement et partenaire du projet : Ce projet existe grâce au soutien de: La Ville et la Communauté Urbaine de Strasbourg, La Région Alsace, La DIRECCTE, Le ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative, le Programme Européen Jeunesse en Action, le Fond Social Européen, La Fondation de France, La Fondation Passions Alsace, La Fond pour le Développement de la Vie Associative … et grâce aux bénévoles qui investissent tant de temps et d’énergie dans l’aventure Bretz’Selle ! Réseau : Bretz’Selle fait partie du réseau national des ateliers vélos: l’Heureux Cyclage. Personne à contacter : Céline Callot Site internet/blog du projet : http://www.bretzselle.org
L'idée
Autoréparation : øtørĕparaβion n.f. : mise à disposition d’outils et de pièces, échange de conseils et transmission de savoirs faire afin de permettre à chacun de réparer son vélo soi-même.
Le point de départ
Bretz’Selle est née en avril 2010 autour d’une idée simple : faire la promotion de l’usage du vélo par l’apprentissage de la mécanique cycle au sein d’ateliers d’autoréparation. Les membres fondateurs sont issus de Campus Vert Strasbourg, association écolo-étudiante et de la Vélostation, premier atelier d’auto-réparation strasbourgeois. Prenant conscience du potentiel de développement de ces activités à Strasbourg, nous avons décidé de créer notre propre association, en complémentarité avec les structures existantes. Deux axes nous semblaient tout particulièrement importants et sous-tendent aujourd’hui le développement de l’association : - La création d’emplois innovants, « verts » et épanouissants - L’essaimage du concept sur les territoires aujourd’hui moins cyclables que le centre-ville
Comment ça marche
Notre activité se décline en trois axes principaux: - Des permanences au sein de l’atelier Débouché, situé au 10 rue des Bouchers. Il s’agit d’un atelier de réparation de vélo où ce sont les adhérents qui réparent leurs vélos eux-mêmes grâce aux outils, pièces détachées et conseils disponibles sur place. - Des ateliers délocalisés à l’aide de notre atelier mobile, pour des interventions en milieu scolaire ou professionnel ou encore lors d’événements - L’organisation d’évènements festifs, culturels autour du vélo et d’un mode de vie urbain plus sain.
Participation et gouvernance
L’Assemblée générale ordinaire se réunit une fois par an au moins, l’ensemble des adhérents est convoqué. Elle valide les bilans (financier, moral et d’activité), élit le comité directeur et tranche sur les grandes orientations de l’association. Le Comité directeur se réunit tous les 1ers jeudis du mois. Il tranche de manière plus concrète sur les différentes problématiques de fonctionnement, notamment les partenariats à mettre en place et la gestion du personnel. Mais cette association ne serait rien sans toute la bande Grains d’Sel qui s’activent toute l’année pour faire vivre avec toujours plus de dynamisme et de folie ce magnifique projet ! Pour tenter d’optimiser ce débordement d’énergie, des groupes de travail se structurent peu à peu. Cela permet de se réunir entre personnes motivées par un sujet et d’avancer concrètement. • Le groupe « comm » : s’occupe de l’élaboration de tous les outils de communication de l’association : flyers, affiches, T-shirts, site internet, Newsletter, etc. • Le groupe « festivités » : organise régulièrement des évènements voués à promouvoir le vélo, l’association, mais surtout sa colonne vertébrale : la convivialité ! Apéro participatif de présentation de l’association, ateliers « Pit-stop », évènement de rentrée, etc. • Le groupe « aménagement » : se réunit plusieurs fois par ans pour voir comment optimiser l’espace dans cet atelier toujours plus occupé et plus plein !
Défis
Les défis internes concernent d’abord le fait d’avoir un modèle économique viable, après lesaides à l’emploi. L’idée est de pouvoir s’autofinancer, en couvrant les frais des salariés et en répondant à une demande croissante. En ce moment, on développe les prestations, notamment auprès des entreprises, pour avancer dans ce sens. En externe, le principal défi concerne la valorisation des pneus. Ces derniers ne rentrent pas dans le cadre de la responsabilité élargie des producteurs, c’est donc à nous de payer pour qu’ils soient brûlés et il n’existe pas de filière pour les recycler ou les récupérer.
Propositions
1. Mettre en place une filière de recyclage des pneus, comme cela existe déjà pour les pneus de voiture (ils sont coupés en petits morceaux et utilisés pour recouvrir les routes). 2. Apaiser d’avantage les centres-villes, avec une vitesse limitée à 30 km par heure.
Les perspectives du projet
La réponse à ce point est liée au défi de savoir comment répondre à la demande croissante, encourager les personnes à développer l’autoréparation et essaimer le concept. L’idée serait à terme d'accompagner le développement des ateliers un peu partout dans la ville, comme un service de proximité dans les quartiers.